indolescente

Mademoiselle Liberté

Mardi 16 mars 2010 à 0:00

Mardi dernier j'étais une fée :D

 

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En fait il y a deux choses que j'aimerais, aimer très fort et avoir 17 ans pour toujours.
Réécouter Emilie Jolie et l'entendre exactement pareil qu'il y a 10 ans. 

Mercredi 10 mars 2010 à 0:00

Quasimodo <3

Vous ne devinez pas pourquoi j'ai souligné ces citations dans Notre-Dame de Paris?

"La Esmeralda était, au jugement de Gringoire, une créature inoffensive et charmante, jolie, à cela près d'une moue qui lui était particulière ; une fille naïve et passionnée, ignorante de tout, et enthousiaste de tout ; ne sachant pas encore la différence d'une femme à un homme, même en rêve ; faite comme cela ; folle surtout de danse, de bruit,  de grand air ; une espèce de femme abeille, ayant des ailes invisibles aux pieds, et vivant dans un tourbillon."
Pas parce que cela me décrit mais parce que j'aimerai que ça me décrive. 

"Phoebus, mon Phoebus bien-aimé, me vois-tu? C'est moi, regarde-moi. C'est  cette petite que tu veux bien ne pas repousser, qui vient, qui vient elle-même te chercher. Mon âme, ma vie, mon corps, ma personne, tout cela est une chose qui est à vous, capitaine. Et bien, non! Ne nous marions pas, cela t'ennuie. Et puis, qu'est-ce que je suis, moi? Une misérable fille du ruisseau, tandis que toi, mon Phoebus, tu es gentilhomme. Belle chose, vraiment! une danseuse épouser un officier! j'étais folle. Non Phoebus, non, je serais ta maîtresse, ton amusement, ton plaisir, quand tu voudras, une fille qui sera à toi, je ne suis faite que pour cela, souillée, méprisée, déshonorée, mais qu'importe! aimée. Je serais la plus fière et la plus joyeuse des femmes. Et quand je serais vieille ou laide, mon Phoebus, quand je ne serais plus bonne pour vous aimer, monseigneur, vous me souffrirez encore pour vous servir. D'autres vous broderons des écharpes. C'est moi la servante, qui en aurait soin."
Parce que ce genre de fascination malsaine est le seul sentiment d'amour que j'aie jamais éprouvé. 

"Ne pouvant m'en débarrasser, entendant toujours ta chanson bourdonner dans ma tête, voyant toujours tes pieds danser sur mon bréviaire, sentant toujours la nuit en songe ta forme glisser sur ma chair, je voulus te revoir, te toucher, savoir qui tu étais, voir si je te retrouverais bien pareille à l'image idéale qui m'était restée de toi, briser peut-être mon rêve avec la réalité. En tout cas j'espérais qu'une impression nouvelle effacerait la première , et la première m'était devenue insupportable. Je te cherchai. Je te revis. Malheur! Quand je t'eus vue deux fois, je voulus te voir mille, je voulus te voir toujours. Alors, -comment enrayer sur cette pente de l'enfer? - alors je ne m'appartins plus. L'autre bout du fil que le démon m'avait accroché aux ailes, il l'avait noué à ton pied. Je devins vague et errant comme toi, Je t'attendais sous les porches, je t'épiais aux coins des rues, je te guettais du haut de ma tour. Chaque soir, je rentrais en moi-même plus charmé, plus désespéré, plus ensorcelé, plus perdu!"
Parce que j'ai ressenti ça pendant deux longues années. 

"Tu souffres, n'est-ce pas? tu as froid, la nuit te fait aveugle, le cachot t'enveloppe, mais peut-être as-tu encore quelque lumière au fond de toi, ne fûs-ce que ton amour d'enfant pour cet homme vide qui jouait avec ton coeur! Tandis que moi, je porte le cachot au dedans de moi, au dedans de moi est l'hiver, la glace, le désespoir, j'ai la nuit dans l'âme. Sais-tu tout ce que j'ai souffert?"
C'est celle qui m'a le plus marquée et je serais bien incapable de l'expliquer... 

"Un matin, elle vit, en s'éveillant, sur sa fenêtre, deux vases pleins de fleurs. L'un était un vase de cristal fort beau et fort brillant, mais fêlé. Il avait laissé fuir l'eau dont on l'avait rempli, et les fleurs qu'il contenait était fanées. L'autre était un pot de grès, grossier et commun, mais qui avait conservé toute son eau, et dont les fleurs étaient restées fraiches et vermeilles. Je ne sais si ce fut par intention, mais la Esmeralda prit le bouquet fané, et le porta tout le jour sur son sein."
Simplement parce que j'aurais fait la même chose. 

Mardi 23 février 2010 à 0:00

Evidemment, tu l'aimes encore, ça crève les yeux mon dieu ♫

DSC00920_2Toc toc toc, fée clochette, quel est ce vent de folie qui décoiffe tes cheveux coupés? Est-ce dehors que ça souffle ou est-ce toi qui t'agites? Tu déploies tes ailes, ne t'envoles plus, alors lassée tu lacères tes vêtements et crayonne de noir tes yeux de petit ange. A quoi joues-tu lutin perdu? A chercher tes limites, à les repousser en quittant la ronde? Saigner à le charme de l'inconnu mais crois-moi ce n'est pas si drôle de marcher seule sous la pluie. Par-delà Neverland, là où tout était doux et cotonneux, aurais-tu renoncé un jour à l'abracadabra? Mais la cascade qui déferle t'as roulée à terre. Accepte-les pourtant ces orages, ils sont comme toi, ils grondent et roulent le long de tes grandes joues et finalement se taisent et se perdent dans l'adversité. Je sais les étoiles qui filent et meurent une fois aperçue, spectres d'un passé aussi lointain qu'oublié, et les baguettes magiques qui ne sont au fond que de simples bouts de bois, et la tienne brisée en deux, usée, triste et décolorée. Oh pauvre papillon, tu persistes, t'entêtes et tu te perds. Tralala, m'entends-tu encore jolie porcelaine? Il respire et tu rêves, il sourit et tu sombres, il te touche tu t'effrites, Peter Pan est une bourrasque glacée et toi grain de poussière soumise à ses envolées. Son rire d'ange frôla tes oreilles et s'envola cristallin vers d'autres coeurs d'autres âmes qui savaient mieux l'écouter et mieux l'accompagner dans son divin jeu de passe-nuages, te laissant seule sous la caresse du froid. Allez relève-toi alouette, il est si tôt encore et tu es toujours belle! Tu n'es pas la première à penser comprendre qu'on ne peut pas sautiller de nénuphars en roseaux blancs éternellement, ni la dernière à trembler dehors. Ne sois plus cette ombre, rallume tes prunelles! S'il-te-plait rentre, danse, chante, ris encore, enchante l'autrement, pousse encore petite fleur et éblouis-nous toujours de temps en temps. Souviens-toi, et voltige! Acrobate, trapéziste, leurs avions de papier t'approcheront mais ne t'atteindront plus. Les autres en bas baisserons les yeux sur tes aériennes cabrioles, seule au dessus du monde qui tombe en poussière, funambule tu t'envoles... 

(Septembre 2008)

Ce texte n'a absolument aucune logique interne, comme moi à l'époque où je l'ai écrit (genre j'ai changé depuis =))
Quand j'aurais le temps je le réécrirai, en attendant je le garde toujours à cause de quelques phrases que j'aime particulièrement. 
Non ca ne traduit pas le monologue intérieur d'une fille un peu hors sujet du monde. Du tout.

 Ma jupe en tulle en bonus <3 

Mardi 23 février 2010 à 0:00

"Wah mais t'es TROP bonne! O_O"

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Vous connaissez Hundertwasser?
C'est un monsieur qui fait des maisons merveilleuses pour artistes ou intellos, on habitera dedans avec double <3 
(entre autres, il fait pas que ça mais c'est c'que j'préfère) 

Exemples:

364px_Hundertwasserhaus_1 ; 401px_Hunderwasserhaus_Plochingen ; 799px_Darmstadt_Waldspirale_Hundertwasser0 ; ...

Mais en attendant on passe des jours et des jours à faire du décopatch et à se foutre de la colle partouuuuuut, à manger et boire des trucs trop bons, à préparer des jolis cadeaux, à regarder des lives d'Indo, à disserter (enfin surtout moi) sur un plan complètement foireux qui relirait Indo à un charmant monsieur et accessoirement à moi, à parler dans le noir à partir de deux heures du mat', à prendre des photos débiles au possible (vient, on est moches!), à passer toute une après-midi entre magasin de loisir créatif, magasin de tulle, magasin de loisir créatif, magasin de boites en carton (GENRE!), à chanter des chansons ridicules et à sauter sur le lit :D

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Mercredi 17 février 2010 à 0:00

"Je préfère être sa putain que votre femme." (Titanic)


__Fairy_II____by_Fatosh


"Te montrer à l'univers,
le temps d'un éclair,
puis m'enfermer avec toi, seul,
et te regarder pendant l'éternité." 

Barjavel, La nuit des temps

 

 

 

Pensée du jour, j'arriverais jamais à concrétiser le déguisement magnifique que j'imagine pour le père-cent.

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