N°1 de la liste: mettre les voiles

"Dis-moi que tout va bien au creux de l'oreille que je puisse enfin, enfin trouver le sommeil
Berce-moi d'illusions, de rêves de môme, quand on sera grand, ils seront gentils les autres...

Dis-moi que j'ai le temps de courir le monde, avant que le monde ne soit mis à feu et à sang
Dis-moi que j'ai le temps de trouver l'amour, avant que l'amour ne soit plus qu'un rêve d'avant...

Berce-moi d'illusions, serre-moi plus fort, que je puisse encore sentir l'herbe sous le béton,
Dis-moi qu'un de ces jours je retrouverai le courage pour avoir la vie dont je rêvais..."

Sinon, Alice Dans La Lune

Minuit treize

Jeudi 22 Avril 2o1o demain c'est l'anniversaire d'Alix & j'ai envie d'un gâteau au chocolat
Depuis environ deux semaines je suis retournée en Indochine, je n'ai pratiquement pas travaillé, pas mal bricolé, à peine entrouvert mon cahier. Vivoté. Et vu Alice au pays des Merveilles =) 

Have I gone mad?
I'm afraid so. You're entirely bonkers. But I'll tell you a secret. All the best people are.

Et puis j'ai un peu pensé à un garçon. Quand j'ai fini ce paragraphe trainait sur mon cahier.

Excuse-moi, j'aimerais te dire quelque chose. Te le chuchoter, plus exactement, au creux du coeur, puis le dessiner avec mon souffle, le tracer dans tes rêves et le danser sur ta peau. Et si tu m'écoutes je pourrais le murmurer, le colorier sur tes joues, en faire un poème avec des mots à l'attrape-rêve, briller comme un soleil et peindre ton éclat, hors de mes lignes et de mes pages cette fois, avec l'encre de mes yeux noirs. Je t'abriterais dans mes faussettes, dans les plis de mon sourire, et puis un peu sur l'ombre de mes paupières, juste à l'endroit où elles rient. C'est là que je voudrais t'aimer, comme ça que je voudrais te porter. Dans mon ventre, sous mes mains, poser mes lèvres sur tes cheveux et ne plus bouger. Te respirer. Sentir ton monde, un tourbillon, et tes bras qui dansent autour de moi, qui m'envolent parmi les herbes folles, et suivre ton chemin. Dans tes yeux, encore une fois, un brin d'amour pour moi, un grain de folie, pépite à fleur, je ne suis pas comme les autres moi, je suis comme toi. Alors regarde moi. Parce que je ne saurais jamais te le dire...
J'ai la même âme que toi, la même flamme, le même rêve. Mais en pastel. Je l'exprime peu, le pleure parfois; la folie m'étouffe et c'est la seule raison de mon silence. Alors maintenant je t'aime on perd la tête et on ne grandit plus. 

Les amourettes courent et le monde et le prince n'en savent rien...

Comme je ne suis pas fatiguée j'écris pour ne rien dire, pour ne pas aller ranger ma chambre ou pire encore me replonger dans l'ambiance "cours & révisions" et autres cartographies sur la Rheinschiene qui m'attendent sous le matelas d'Elvire que je n'ai toujours pas rangé.
J'ai envie de voyager...
J'ai envie de tomates cerises. Bien salées pour qu'elles piquent la langue. Puis entamer des études de fée, me catapulter dans le temps directement au 26 juin 2o1o, tomber amoureuse, un calin, gérer la couture de ma jupe...

Bla bla bla tout ça c'est du vent & je suis un peu courant d'air comme fille.

"Dieu existe, il s'appelle Nicola Sirkis"

"Les yeux fermés, l'âme envoutée..."

Miss Paramount - Kao Bang - Le Baiser - Atomic Sky - Punker - Un Singe en Hiver - Union War ...
Incroyable_ complètement au-delà des mots.  Marquée à jamais <3

UNION WAR

 

 

KAO BANG

J'ai mis du vent dans mes poumons et les nuages passent

*

Et ce que disent les médecins, ca ne tient que si on y croit, et moi tu sais que je ne crois en rien...

Elle dort comme un chateau hanté

"Et si on ne faisait pas l'amour? Si on restait juste serrés l'un contre l'autre et qu'on s'endormait sous la couette? Peut-être qu'on tomberait amoureux."

Jenny Downham - Je veux vivre 

Folies douces _ J'ai un poème préféré *

J’ai tant rêvé de toi

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute.
Ô  balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venus.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera  allègrement sur le cadran solaire de ta vie.

Desnos Corps et biens

Une fée un ange n'importe quoi