indolescente

Mademoiselle Liberté

Mercredi 20 janvier 2010 à 0:00

Whatever Lola Wants ... Lola Gets

Dimanche 17 janvier 2010 à 0:00

On ne tombera jamais aussi bas comme le monde

 

<3 Benny and Joon <3
Nouveau film adoré =)
(Pas trouvé en français ><) 

Une demi-folle, un excentrique qui m'en rappelle un autre, une famille unie dans la folie, des gens qui se gagnent au poker, des folies carrément inopinées et Johnny Depp jeune. J'aime <3

Lundi 11 janvier 2010 à 0:00

J'en ai rêvé et enfin j'ai compris. Putain d'rêve, putains d'rêves, j'en ai eu pour des heures dans mon lit à m'en remettre.

 

 

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Pensive.

Hypokhâgne c'est un drôle de mot je sais. Mais quoi que vous pourriez dire je ne changerai pas d'avis, parce que je sais ce que je veux et ce que je fais. C'est déja ça. Si je n'avais pas peur de perdre Elvire tout serait beaucoup plus simple. Partir un an en Inde avec Alix. Ecouter la prof de danse raconter que le merveilleux pays aux danseuses et à l'Orient des mille et unes nuit que j'imagine n'est qu'une illusion. Avouer un jour à Mathilde à quel point je crève d'envie de partir en Nouvelle-Zélande avec elle. Attendre deux lettres, une qui arrivera bientôt l'autre qui n'arrivera jamais et faire comme si c'était pas grave. Rêver et comprendre et regretter S-M-C-E-L-T, en pleurer de rage.

Dimanche 10 janvier 2010 à 0:00

La dernière fille avant la guerre

 

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Chloé Delaume, La dernière fille avant la guerre. Forcément dans le top 10 de mes livres  préférés. Pas de belle histoire pourtant ; pas de prince charmant non plus. Un livre qui  n'intéressera qu'une partie réduite de la population: les schizophrènes, les passionnés des mots,  les solitaires et les fans d'Indochine.

 


 

Dans ce livre Chloé Delaume raconte sa jeunesse, et une partie de son âge adulte, en ne sélectionnant que les purs moments de vie ayant attrait à son obsession, Indochine. Elle est un peu folle, c'est ce qui m'a plu. L'histoire débute en aout 1983 avec la mort de sa mère et les débuts d'Indo. Chloé se réfugie dans ce groupe et tombe doucement dans un genre de folie qui durera autant que durera le groupe. Malgré quelques déceptions. Malgré son passage au purgatoire. Devenue écrivain elle voudra boucler la boucle en participant à Alice et June. Manque de pot, son morceau est refusé, et l'Anne de sa jeunesse va refaire surface, cette même Anne dont elle pensait s'être définitivement débarrassée. Anne est la petite voix qui avait pris le contrôle sur elle, qui cohabitait dans son corps et dans les tiroirs de son cerveau. Anne est l'indolescente, Chloé est  l'écrivain, l'adulte. Au niveau du style, les deux écrivent tour à tour, chacune estimant être la véritable auteur évidemment. Un peu compliqué à comprendre au début mais c'est ce qui fait tout le charme du roman...

Pas étonnant que ce livre m'aie fascinée. Pas étonnant. Anne/Chloé, c'est un peu moi... Je ne vous le conseillerez pas. Vous le trouverez incompréhensible, vous ne verrez pas l'intêret. Vous ne comprendrez pas, à moins que, vous aussi, n'ayez l'Indo dans le sang. Dans ce cas, lisez-le, dévorez les pages une à une, et ressentez comme moi l'impression d'être enfin comprise =)

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Solitude
"Je suis sacrée miss Aphasie, les dolmens peuvent en témoigner. Je ne communique pas mais je suis réceptive. Un tantinet autiste mais tout de même réceptive. A part pour le toucher. C'est comme de la peau morte entre le monde et moi, des cloques et des croutes que je lis le dimanche dans un bain sans bulle mais très chaud parce que c'est mauvais pour le coeur."

Rêveries
"Le soir il viendra dans ma chambre, on s'amusera à l'attrape-rime, on rira en scandant nos rêves parachevés. Je lui montrerai mon cahier. Il en tricotera des chansons. Nous vivrons dans un loft clair, parsemé de coussins, d'objets précieux et tonkinois. Et jamais l'affliction ne pourra nous faucher, non jamais la douleur ne pourra exister. Je ne serai plus seule. [...] Je serais la princesse d'un royaume où les fleurs sont sacrées et de plumes, je ne règnerai sur rien si ce n'est sur mon destin et c'est déjà pas mal.
Alors grandir. Ici en attendant l'ailleurs, celui où ca doit arriver. L'évènement. La rencontre. Sa voix me parle sa voix me dit. Je ne veux pas croire au hasard, ça rend la vie vulgaire, la mienne est assez sale comme ça."

Bizarreries
"En écoutant les silences de juliette j'ai compris. Tu veux une belle histoire, tu n'aimes que les miroirs, les chandelles et le tulle."

Ecriture
"Et puis je sais m'écrire, mais peut-être que c'est tout. Je suis d'une âme trop sèche pour germer ailleurs qu'en mes propres jachères. Laisse-moi seule, éloigne-toi. S'il-te-plait." 

"Tu m'as promis que la fiction était l'outil des rédempteurs, tu as omis de souligner que tu n'avais pas le niveau. Tu as souillé mon grand secret de tes déjections égotiques. Tu as déshonoré jusqu'à ta moindre ligne."

Douleurs en tout genre
(en parlant d'Anne) "Je sais qu'elle n'est pas morte, je ressens sa colère, celle des fillettes bafouées, un courroux affûté, rémouleuses déceptions. Parfois c'est une migraine, ses petits doigts furieux perforent mes tempes obstinément, les médecins disent que ce n'est rien, que je somatise, interprète, mais moi je sens son souffle, son souffle d'enfant meurtrie affamée d'une justice dont je ne peux maitriser toujours le balancier."

"Ce qu'il y a dans ces larmes, j'aimerais bien le savoir. Le sang d'Anne, surement. Le khôl se nacre au salin, un ruisseau de fusain, du jus de Miss Paramount. Un jour dans notre vie, qu'il disait tu verras. J'ai été réformée en partant en existence on nous illuminera qu'il disait. Vers nos célébrations. 23h57 je pleure, je pleure encore, je n'ai noté que: je pleure."

Indochine
"Elle entrait en adolescence, les ennuis allaient commencer. [...] Sa vie aurait pour bande originale les albums d'Indochine, c'en était décidé. [...] L'obsession était déclarée, empestant déja l'incurable."

"Que Nicola Sirkis soit le dernier survivant mais qu'Indochine soit néanmoins toujours resté Indochine, ça ne les interpelle pas non plus. Ils ne comprennent pas le territoire, ses extensions en clef d'album. Ils entendent mais n'écoutent jamais, et surtout ils ne vont nulle part. Ils restent dans leur crâne où déjà leur cerveau n'est plus très disponible. Alors ils ne perçoivent pas la trappe, l'escalier, la dernière serrure. Ils présentent quelque chose, peut-être. Quelque chose de suspect qu'ils préfèrent recouvrir du voile de l'ironie. [...] Ce qui est reproché à Indochine, c'est sa quintessence même. La voix de Nicola qui, comme ils disent, chante faux. Sa signature vocale aucun d'entre eux ne perçoit à quel point c'est en elle que réside le pacte. [...] C'est en son vacillement que l'humain est présent, une plaie de gorge, un filet funambule, une mutinerie aux escarpés. Sans cette fêlure les rimes resteraient inhabitées. Mais ça ils ne le comprennent pas. Ils entendent autre chose, ils y lisent autre chose. Il faudrait pour qu'ils sachent que je me plie à l'échangisme, mes organes en emprunt."

 

 

Mardi 5 janvier 2010 à 0:00

"J'aime pas quand le prof de philo s'énerve sur des tables qu'on ne peut pas concevoir."

Je m'appelle Lorraine. J'ai a peine 17 ans et la vie devant moi. Je m'habille toujours en couleurs. Je commence une collection de toupies. J'ai découvert la danse orientale il y a deux ans. J'ai découvert Indochine il y a cinq ans. Je suis une littéraire dans l'âme. J'aime que les cours de littérature et de philo. J'ai un minimum de six bouquins par mois sinon je suis en manque. Je me raconte des histoires. J'aime écrire, j'aime écrire la nuit. Plus tard je serai sans doute bibliothécaire. J'ai un faible pour les banana splits. J'ai horreur des robinets qui gouttent. Je mange bio grâce à mon père. J'essaye d'avoir du recul sur pas mal de choses. Ou alors c'est juste que je suis insouciante. J'aimerais apporter quelque chose au monde. J'ai horreur de critiquer les gens dans la rue sans les connaître. Par contre ceux à la télé... J'ai développé un langage à part avec ma cousine-soeur. J'adore les plumes et les cerf-volants, et les parfums de l'été. Je me casse la gueule rigoureusement à chaque fois qu'y'a du verglas. Je suis très timide. Au début. Je bois toujours le chocolat chaud à la petite cuiller, toujours. Mais pour 2010 j'arrête la "bouffe contingente" (merci Guigui pour l'expression ridicule). Je suis plutôt asociale comme fille. Mais j'ai des vrais amis. Je m'émerveille facilement. Je supporte pas la violence. Je suis encore une gamine. Je veux surtout pas avoir 18 ans. Je mets des fleurs dans mes cheveux presque tous les matins. Je boycotte Facebook et ce jusqu'à la fin de mes jours j'espère. Je déteste être en couple. Mais j'adore les beaux garçons. Je suis une simple esthète en fait. Je suis mieux toute seule, je suis un peu solitaire. Je suis presque amoureuse d'un fantôme parce que c'est presque artistique. Après ma terminale abibac je veux faire une prépa littéraire et si c'est la fin du monde en 2012 j'aurais fait que bosser. Je voue un culte aux moutons et aux éléphants (roses de préférence). J'aime pas les blagues sur les handicapés. J'aime énormément ma famille et mes amis, comme tout le monde. Un de mes rêves est de me construire une vraie cabane dans un arbre. J'ai décidé de couper toutes relations avec tout vantard scientifique décrétant que les L sont des glandeurs. Faites gaffe à c'que vous dites! Je suis très contradictoire, souvent lunatique. J'ai une jupe en tulle multicolore grâce à Mathilde <3. Je préfère les mondes dans ma tête à celui du dehors. J'aime bien m'enthousiasmer pour des trucs inopinés. J'aime pas trop les conversations sérieuses. Je suis constamment en train d'changer et même moi j'comprends rien à moi. Je préfère les arts et l'imagination à tout c'qui se rapproche de la logique. Je connais pas mes tables de multiplications. J'ai peur des autres. J'ai une obsession pour les bulles de savon. J'aime bien tout ce qui sort de l'ordinaire. J'aime bien m'amuser. J'aime rire pour de vrai. J'aimerais rendre quelqu'un heureux.

 

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