indolescente

Mademoiselle Liberté

Samedi 27 mars 2010 à 0:00

J'ai mis du vent dans mes poumons et les nuages passent

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*

Et ce que disent les médecins, ca ne tient que si on y croit, et moi tu sais que je ne crois en rien...


Dimanche 21 mars 2010 à 0:00

Elle dort comme un chateau hanté

"Et si on ne faisait pas l'amour? Si on restait juste serrés l'un contre l'autre et qu'on s'endormait sous la couette? Peut-être qu'on tomberait amoureux."

Jenny Downham - Je veux vivre 

Folies douces _ J'ai un poème préféré *

J’ai tant rêvé de toi

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute.
Ô  balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venus.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera  allègrement sur le cadran solaire de ta vie.

Desnos Corps et biens

Une fée un ange n'importe quoi

Mardi 16 mars 2010 à 0:00

Mardi dernier j'étais une fée :D

 

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En fait il y a deux choses que j'aimerais, aimer très fort et avoir 17 ans pour toujours.
Réécouter Emilie Jolie et l'entendre exactement pareil qu'il y a 10 ans. 

Mercredi 10 mars 2010 à 0:00

Quasimodo <3

Vous ne devinez pas pourquoi j'ai souligné ces citations dans Notre-Dame de Paris?

"La Esmeralda était, au jugement de Gringoire, une créature inoffensive et charmante, jolie, à cela près d'une moue qui lui était particulière ; une fille naïve et passionnée, ignorante de tout, et enthousiaste de tout ; ne sachant pas encore la différence d'une femme à un homme, même en rêve ; faite comme cela ; folle surtout de danse, de bruit,  de grand air ; une espèce de femme abeille, ayant des ailes invisibles aux pieds, et vivant dans un tourbillon."
Pas parce que cela me décrit mais parce que j'aimerai que ça me décrive. 

"Phoebus, mon Phoebus bien-aimé, me vois-tu? C'est moi, regarde-moi. C'est  cette petite que tu veux bien ne pas repousser, qui vient, qui vient elle-même te chercher. Mon âme, ma vie, mon corps, ma personne, tout cela est une chose qui est à vous, capitaine. Et bien, non! Ne nous marions pas, cela t'ennuie. Et puis, qu'est-ce que je suis, moi? Une misérable fille du ruisseau, tandis que toi, mon Phoebus, tu es gentilhomme. Belle chose, vraiment! une danseuse épouser un officier! j'étais folle. Non Phoebus, non, je serais ta maîtresse, ton amusement, ton plaisir, quand tu voudras, une fille qui sera à toi, je ne suis faite que pour cela, souillée, méprisée, déshonorée, mais qu'importe! aimée. Je serais la plus fière et la plus joyeuse des femmes. Et quand je serais vieille ou laide, mon Phoebus, quand je ne serais plus bonne pour vous aimer, monseigneur, vous me souffrirez encore pour vous servir. D'autres vous broderons des écharpes. C'est moi la servante, qui en aurait soin."
Parce que ce genre de fascination malsaine est le seul sentiment d'amour que j'aie jamais éprouvé. 

"Ne pouvant m'en débarrasser, entendant toujours ta chanson bourdonner dans ma tête, voyant toujours tes pieds danser sur mon bréviaire, sentant toujours la nuit en songe ta forme glisser sur ma chair, je voulus te revoir, te toucher, savoir qui tu étais, voir si je te retrouverais bien pareille à l'image idéale qui m'était restée de toi, briser peut-être mon rêve avec la réalité. En tout cas j'espérais qu'une impression nouvelle effacerait la première , et la première m'était devenue insupportable. Je te cherchai. Je te revis. Malheur! Quand je t'eus vue deux fois, je voulus te voir mille, je voulus te voir toujours. Alors, -comment enrayer sur cette pente de l'enfer? - alors je ne m'appartins plus. L'autre bout du fil que le démon m'avait accroché aux ailes, il l'avait noué à ton pied. Je devins vague et errant comme toi, Je t'attendais sous les porches, je t'épiais aux coins des rues, je te guettais du haut de ma tour. Chaque soir, je rentrais en moi-même plus charmé, plus désespéré, plus ensorcelé, plus perdu!"
Parce que j'ai ressenti ça pendant deux longues années. 

"Tu souffres, n'est-ce pas? tu as froid, la nuit te fait aveugle, le cachot t'enveloppe, mais peut-être as-tu encore quelque lumière au fond de toi, ne fûs-ce que ton amour d'enfant pour cet homme vide qui jouait avec ton coeur! Tandis que moi, je porte le cachot au dedans de moi, au dedans de moi est l'hiver, la glace, le désespoir, j'ai la nuit dans l'âme. Sais-tu tout ce que j'ai souffert?"
C'est celle qui m'a le plus marquée et je serais bien incapable de l'expliquer... 

"Un matin, elle vit, en s'éveillant, sur sa fenêtre, deux vases pleins de fleurs. L'un était un vase de cristal fort beau et fort brillant, mais fêlé. Il avait laissé fuir l'eau dont on l'avait rempli, et les fleurs qu'il contenait était fanées. L'autre était un pot de grès, grossier et commun, mais qui avait conservé toute son eau, et dont les fleurs étaient restées fraiches et vermeilles. Je ne sais si ce fut par intention, mais la Esmeralda prit le bouquet fané, et le porta tout le jour sur son sein."
Simplement parce que j'aurais fait la même chose. 

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